En France il est interdit à un demandeur d'asile
de travailler (et de gagner sa vie) pendant toute la durée de la procédure d'examen de sa demande qui peut prendre des années. Bien sûr l'État donne tout un tas de privilège sociales et verse une allocation de solidarité, mais on va pas très loin avec 300 euros par mois même si l'on habite chez soi ou dans un foyer gratuit (quoique, Dieu merci, les prix en France ne sont pas comme à Moscou!). C'est pourquoi le demandeur parcourt les forêts pour cueillir les baies et champignons afin d'enrichir sa marmite de quelques vitamines et protéines frais et de faire varier sa ration journalière. L'on peut aussi vendre en douce, au noir, le fruit de la cueillette forestière à un restaurant (le prix d'un kilo de cèpes de Bordeaux varie entre 15 et 50 euros et celui de truffes noires peut aller jusqu'à 1000 euros). |
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